attentats du Languedoc La FNSEA condamne les attentats contre des directions de l'agriculture
La FNSEA a condamné vendredi les attentats, signés par le Comité régional d'action viticole, qui ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi la direction régionale de l'agriculture à Montpellier, ainsi que les antennes départementales de Nîmes (Gard) et Carcassone (Aude) Sous le titre "rien ne peut justifier la violence", le communiqué du plus important syndicat agricole souligne que "quelles que soient les difficultés, la FNSEA ne cautionne pas ces agissements qui ne résolvent en rien les problèmes du monde viticole".
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La FNSEA "en appelle au gouvernement, afin de privilégier le dialogue, pour que de nouvelles mesures viennent compléter le plan annoncé le 31 janvier 2005".
A Montpellier et Carcassonne, des engins explosifs ont causé des dégâts matériels dans les bâtiments, tandis qu'à Nîmes, une voiture de fonction a été incendiée devant la façade.
Les explosifs, vraisemblablement des bâtons de dynamite agricole, avaient été déposés devant l'entrée à Montpellier et jetés à travers la vitre d'un bureau à Carcassonne.
Le signe CRAV, du nom du groupe viticole dont les actions ont déjà été officiellement condamnées par les représentants des viticulteurs, a été inscrit sur les murs des bâtiments administratifs.
Ces actions interviennent dans un contexte de crise de la viticulture du Languedoc-Roussillon. Les vignerons, qui protestent contre l'insuffisance du plan d'aide gouvernemental, ont déjà organisé une manifestation régionale à Montpellier le 9 mars, qui avait été émaillée d'incidents. Un autre rassemblement a été annoncé pour le 20 avril à Narbonne (Aude).
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